Les indépendances en série de 1960 ayant été autant d’épisodes d’une décolonisation en trompe-l’œil, on ne s’étonnera pas que la langue française, après avoir franchi sans aucun péril ce cap...
Articles Récents
Valse
Elle y était retournée dans ce pays ensoleillé de ses jeunes années et elle en revenait émerveillée, elle avait retrouvé cet amant du passé à qui elle s’était donnée sans pudeur mais...
Le b.a.-ba du bobo
Si l’exotisme distrayait autrefois le bourgeois ou assurait au romantique de se distraire de la société bourgeoise, la société d’aujourd’hui se pare d’une nouvelle figure fascinée par la rhétorique...
Témoignages initiative Haïti
Interview de Josette Bruffaerts, Présidente de l’association Haïti Futur Groupe ALPHA : Vous êtes Haïtienne et vous avez, vous-même, au cours de votre cursus, bénéficié d’une bourse pour venir...
Maldonne
Elle aimait le théâtre. Elle avait joué pas avec les plus grands, comme on dit, mais pour elle, petite actrice de province, c’était des grands, récoltant quelques jolis succès et puis au bout d’un...
Poursuite
J descend du métro et se met en marche derrière une jeune femme qui vient de quitter le wagon précédant le sien. J n’est pas détective ; sa filature n’a rien de professionnel. Il n’a d’ailleurs...
Leçon d’écriture n° 2 : “Le Salon du Wurtemberg” de Pascal Quignard
Lorsque paraît Le Salon du Wurtemberg, Pascal Quignard (né en 1948) a déjà beaucoup publié, trois « romans » chez Gallimard ainsi que des essais, plus une traduction (l’Alexandra de Lycophron), chez...
Abdellah Taïa et les oubliés du Maroc, “Le Jour du Roi”
Dans les deux recueils de nouvelles et les deux romans autofictionnels qu’il avait publiés jusqu’alors (1), Abdellah Taïa racontait déjà le Maroc, « son » Maroc, la ville de Salé et plus précisément...
A-Mère
On enterrait sa mère. Il y eut bien sûr la cérémonie religieuse, les obsèques comme on disait dans ce milieu. Ça se passait à Paris, elle vivait dans le midi, elle s’en dispensa, d’ailleurs personne...
Coquette
« Vous disiez aimer les coquines les coquettes les croqueuses d’hommes, ah bon vous les aimiez, vous les aimiez vraiment ? Vous les aimiez parce qu’elles vous souriaient et tout vous souriait comme...