Le 20 avril 2002, Édouard Glissant me dédia un poème, qu’il coucha sur papier parchemin de sa balle écriture. Ce poème condense sous une forme d’une extraordinaire brièveté l’ensemble de sa pensée. C’était à la fois un avertissement amical (que je sois à l’écoute de l’imaginaire), un signe d’amitié, et la synthèse de l’ensemble de son oeuvre et de sa pensée. Je le reposte ici, en mémoire douloureuse de cette absence qui devient avec le temps de plus en plus immense. Ollivier Dyens fut responsable de son cadrage artistique.