Cette abondante sagesse se fait par la main
J’entendrais ton souffle quand reposant sur mon lit
Les fleurs rouges et blanches sur les aiguilles de pin
J’aime ton visage mais ne comprends rien à ce
que tu dis
Ces inutiles sagesses se défont sous vos yeux
Nous avons beau rouler la nuit entre les déserts
Ses épines me font mal mais j’irai dormir dans la clairière
Ta présence est un collier de fleurs, sur tout tu
resplendis
Une tracassante sagesse s’étire dans un souffle
Les goélands tournent au-dessus du marché aux poissons
Une île par la grâce (des rayons de soleil) se colore
L’épais calme où hors des discordes nous nous taisons
ce repli
(des sagesses)
dès que
ces êtres vigoureux commencent à nous échapper
je m’appesantis sur la couleur de ces quelques êtres en papier
tout fut réglé en quelques mots dits tristement à la légère
nous arrêtâmes toute manœuvre sitôt qu’il commença à bouger
entre nous s’installe un perceptible écran de poussière
à aucun moment il n’entre en contact avec la misère
la paroi s’est transformée en rondes formes d’une étrange matière
de tous ses si faciles problèmes nous n’avons su nous préoccuper
de la confrontation avec la lumière pas su sortir entiers
(de la terre)
cimarron d’une intimité
son charme avec le silence
le tourmenté apaise
les murailles pour décorer
un lancinant appel
retourne les jardins chaque semaine
bulles propulsées
des araucarias
toit de tuiles vertes
(d’un amour silent)