brûlure d’épisode
lanterne à pétrole
baiser au fil de l’eau
peau aime
tout le monde le seconde
c’est une question de secondes
puis c’est un métier risqué
un ange s’y est risqué
sans y laisser son doigt
vagabond opéra
micro onde
je ne suis pas un bilboquet
j’aime poser mon front sur le n
d’un bonheur sans voix
où
tu étais
des montagnes de soleil
souriant chaque matin
des plantes vertes
toutes découpées
vous seriez si jolie ici
sous un chapeau de paille
tordu
comme un vieux pied
de coupeur de cannes
mon rêve
ne rit
pas
petite chauve-souris
pas morte
dormant par terre
près de ces
réservoirs
à lettres
je la laisse
dans l’obscurité
elle
disparaît
puis
je la vois s’envoler
affrontant la lumière du jour
je la retrouve plus tard
recroquevillée
contre une jarre
encore ensommeillée
un aigle
sur un lampadaire
se repose
me regarde
jouer des notes
d’amour aime
portant à-coups incivils
la main est serrée et ne tremble pas
elle tremble
le cœur bondit rien que d’y penser
mais le corps est plein de secrets
et l’âme
s’y maintient par le bout des orteils
toutes brindilles
de même inclinaison
brillant d’un si ancien sommeil
reçoit l’onde du vent
ce sont des merles qu’on ne voit pas
ou bien qu’on a du mal à découvrir
qui font du bruit dans les branchages
devenue personnage principal de mon rêve,
je retrouvais un peu de sa voix
qui me manque tant
et de sa manière si douce et particulière de me parler
dans mon verre de sirop au citron vert
je fais danser les rayons du soleil
qui jouent avec mes yeux
comme des petites divinités aux corps immatériels
sur la ligne étroite de l’horizon
éclate
la grève
nous fiançons d’immenses éclats de mosaïque
dans l’humide
chavirer
même rigolade
fatum indécis
comprend
nous traverse
rétrécis
et je passe la soirée
que la poésie
il n’est rien de plus important
sauf (qui peut) aimer
la vie
sauve
mauve olivier
fauve
(rien) oublier
dans la fausse
à la fosse
par un temps de sablier
peur
commune
est-ce
poire ?
En corps
t’ambre
assez
un
bon
milliard
de
fois
jambe
on
faut cet ailleurs
s’en débarrasser
peut
soit
en
bon
fossoyeur
comme on voit tourner les aigles
mûrir l’amande ou fleurir la fleur d’amandier
on attrape le tournis
à courir après le soleil
tel un feutre
calfeutré
non à court
d’improvisation
la politique est sur son nom
mise en boîte
la politique est à son propre nom
mise en boîte
nier
l’amour
un
possible