La Joie du cosmonaute
Au dessus de la terre il vit et jouit
Et reconnaît les continents défiler sous son regard
Pour quel espace ses yeux de lumière
Diamants suspendus au sceau éternel de la nuit
Y a-t-il un espace pour jouir
L’aimant silencieux pointe du doigt son désir
L’éternité a-t-elle un nom
A-t-elle une fin
L’éternité vit sous yeux
Il voit de sa cabine la mer Morte
Deux mille ans d’histoire
Qu’est-ce qu’en comparaison des silences éternels
Qui le côtoient
Parlera t’il lui le divin bijou
Lui le divin enfant
Qui vit cet instant éternel
Voir la terre et en mourir
Le Silence du cosmonaute
Le silence du cosmonaute
La planète bleue défile
Et le cosmonaute a vécu une aventure trop intense
Qui le dévisage et l’inquiète
Fleurs sous le vent
Iles du Pacifique
Etoiles filantes
Les anneaux de Saturne ne sont pas loin
Mais il ne peut les filmer
Rien dans cet espace sidéral ne peut plus habiter son coeur
Il tourne en rond et la métallique terre
Vite à souhait
Ne peut manoeuvrer son cortège de louanges
Ne peut manigancer son cortège d’erreurs
L’ardent défenseur de la Nuit
Pleure à quoi bon