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Fataé IV : Edouard

Edouard

Feu Maistre Maudit

 

G

 

Rêver d’audace en eau bénite

Oublier de murmurer à genou

Brûler la flamme dans le silence confiné

Bercer ta voix au choix du sang

Amen.

 

i

La Mecquanique

Tes prières

Me tapent

Sur

Le virus

Je mmmh

Au caramel

La vapeur

Tes lèvres vides

Fraisées

Tu caprices

Ma Diva

Oh Reine de Saba

J’ai le désir

Paresseux

Danse. Danse. Acide.

La plage déserte. Danse.

Tes fesses pleines

Oh danse

 

J’ai le désir

Qui s’agite

Oh danse. Acide.

Oh Transe.

 

f

J’ai envie de te sucer la bouche

De t’enculer les doigts

De rugir au blanc de tes yeux

Dans le noir du feu de camp

Te baiser au détour de la commode

Sur l’îlot de la cuisine

Je soupire –oh- mon pôle d’amour cru

Te posséder les barreaux du lit sciés

Te retourner une fois de plus

Ma cravate se rend très subtile

Te prendre encore les étincelles

Du plumeau sur glace de sang

N’oublie pas les masques !

 

 t

Le clair de brume enchardonné

Ivre enfin de ta toison d’or

Mon épée brandie au sud

Ton nord en pamoison

Regarde-moi !

 

O

Croiser ton regard

La lune qui se décroche

Mon Cœur qui s’évade bleu

Mort.

Sans voix.

 

Oh ? Y’aurait moyen d’avoir une bière ?

 

f

Ton désir me détruit l’envie

Mon membre prend le détour

De tes mots fiévreux

Des Dieux je descends

Des morts je reviens

Ouvre-toi

 

M

Un jour en Enfer

A débours je me lève

Toi, tu restes

Une heure de délice

Chaude dans ma tête

Le sexe enragé

L’antre de la terre

Oh dure loi

Eboulage de nos baises

Geysers des prémices

Cadavres de bières

Au sol nu de nos ébats

 

“Tu m’appelleras?”

“Hahaha ! La bonne blague !”

 

a

Tu m’as perdu dans le labyrinthe des mots

Lâché dans la jungle d’un téléphone

Qui n’en avait rien à foutre

Allez ! Ecarte les cuisses.