Quel fantôme passe sous les jacarandas
longue traîne qui étire son trait tardif
trébuche dans l’ombre sombre du soir qui tombe
Est-ce que tu t’en souviens sous les allamandas
ô tant ardente princesse l’air était vif
fulgurante beauté dans mon cœur une bombe
Es-tu ce fantôme qui m’échappe et qui fuit
as-tu donc oublié avec quelle impatience
nous espérions les instants de nous retrouver
rendez-vous furtifs baisers tout ce qui s’ensuit
cette folie qu’est notre amour ma seule science
bonheur chagrin mêlés ce qui me fait rêver
19 décembre 2013