Créations

Anglaise (1)

Sommaire

Il avait quatorze ans et n’avait jamais eu de petite amie, c’était l’été à la plage, en 1960. La correspondante anglaise de sa sœur, une jolie blonde déjà plantureuse et très délurée, avait seize ans. Ils revenaient de la pêche à pied sur la grève déserte. Les autres étaient loin devant. Ils marchaient tous les deux côte à côte, sous le soleil, lui ne pensant qu’à rentrer, elle pensant déjà à l’amour. Elle s’arrêta et lui demanda de l’attendre. Sans comprendre il s’approcha et elle lui prit la main. Alors il rougit, se sépara de sa partenaire et lui dit qu’il fallait aller à la maison, que les autres les attendraient. Il était en train de rater le coche, comme il le ferait souvent dans sa vie. Elle le regarda avec mépris et le suivit, résignée.

Pendant qu’il marchait, il réfléchissait à toute allure, et un trouble délicieux l’envahissait. Était-ce possible qu’elle voulût de lui, qu’elle souhaitât flirter, comme on disait alors, car il n’imaginait pas autre chose. Mais un simple baiser sur la bouche l’aurait mis déjà en ébullition. La tête en feu, les genoux flageolants, il se retourna vers elle et l’attendit. Il s’approcha maladroitement et elle comprit son changement. Ils tombèrent dans les bras et s’embrassèrent avec fougue et maladresse. La douceur de ses lèvres lui procura une sensation inouïe, une impression de bonheur et de paradis fulgurante, bien plus forte que tous les orgasmes qu’il aurait plus tard dans sa vie d’homme.

Elle lui montra le bois tout proche et il la suivit. Elle le guidait de la main et ils s’allongèrent entre les pins. Ils s’enlacèrent à nouveau et un second baiser délicieux l’emmena au septième ciel. Elle était en maillot deux pièces, et ses bretelles étaient descendues dans l’étreinte. Ses seins émergeaient du tissu. Il y mit la main, d’abord sur la naissance, puis en descendant sous l’étoffe, entourant le globe. Elle le repoussa et dégrafa son haut, et dans le mouvement ses seins jaillirent vers lui comme des masses vivantes. Il les contempla fasciné et en caressa la pointe dressée. Son sexe rigide et mouillé tendait le maillot, mais il était tout à cette poitrine de femme merveilleuse, voluptueuse qu’il touchait pour la première fois. Elle cependant le caressait sur le ventre et commençait à introduire ses doigts derrière la ceinture de son maillot. Il s’arrêta de la caresser et regarda sa main, effaré de voir se passer ce dont il rêvait depuis longtemps dans ses masturbations solitaires. Elle tira sur le maillot pour dégager délicatement le sexe dont la tête apparaissait et elle l’abaissa sur ses jeunes testicules, dégageant ainsi toute la verge dressée. Elle le prit dans sa main et le masturba doucement d’un mouvement lent qui montrait qu’elle avait déjà pratiqué cette opération et qu’elle savait s’y prendre. Elle adorait cette sensation de tenir une chair chaude et ferme entre ses doigts, un membre viril symbole de la vie et de la fertilité. Elle aimait l’agiter, le branler, accélérant et ralentissant le rythme, utilisant le liquide lubrifiant qui sortait du sexe pour faire une caresse à nu sur le gland, puis reprenant le prépuce pour le recouvrir et le découvrir tour à tour, jusqu’à obtenir la jouissance chaude et odorante de son partenaire.

Il jouit presque tout de suite, après trois ou quatre mouvements, en giclées abondantes qui semblaient ne pas devoir cesser. Elle tenait, fascinée, le sexe chaud et agité de soubresauts, qui crachait le sperme par jets puissants. Elle le reçut sur son ventre, ses seins, ses bras…, et continuait plus lentement le mouvement de masturbation pour pousser le plaisir jusqu’à sa limite extrême. À peine terminée son éjaculation cependant, il se reprenait à bander dans la fougue de ses quatorze ans. Alors elle s’abaissa vers son ventre, et sensation inouïe, qui lui fit perdre la tête, elle happa délicatement entre ses lèvres le sexe encore couvert de sperme, et descendit lentement la bouche jusqu’à sa base. Elle commença un va-et-vient lent et voluptueux sur son jeune membre, tandis qu’il lui flattait les seins. Il sentit une deuxième éjaculation monter au chaud contact de la langue et de la muqueuse, et tenta de la prévenir pour qu’il puisse jouir hors de sa bouche. Mais elle fit non de la tête sans abandonner le sexe. Alors, ne cherchant plus à se contenir il lâcha une seconde décharge au fond de sa gorge. Il vit la jeune fille déjà expérimentée accueillir son sperme sans s’émouvoir et commencer à avaler la semence au fur et à mesure, en gardant bien au chaud en elle le membre qui la bâillonnait. Elle le laissa enfin et vint l’embrasser pour lui faire sentir ce goût de l’homme qui lui envahissait la bouche. Il introduisit sa langue et échangea un baiser passionné.

Toujours puceau, malgré ces ébats, il voyait qu’elle n’avait pas encore quitté le bas de son maillot et commença à s’y intéresser en portant les mains entre ses cuisses. Elle écarta les jambes et il sentit la chaleur du sexe à travers le tissu qu’elle avait mouillé. Il commença à la caresser contre l’étoffe, mais elle repoussa sa main et fit glisser le slip le long de ses jambes découvrant sa toison et la reprenant pour la poser au creux de sa fente. Il se mit à la caresser et elle s’étendit sur le dos, livrée, écartant les cuisses pour qu’il puisse la voir toute et la flatter sur la longueur entière de sa raie. Au bout d’un moment elle lui prit la tête et fit mine de l’abaisser vers son sexe. Il s’exécuta et s’enfouit entre les jambes pour la lécher contre ses grandes et petites lèvres, introduire sa langue dans l’entrée du vagin, se perdre dans cet océan compliqué et onduleux du sexe féminin. Il s’activa et se déchaîna tant qu’il put pour finalement trouver le clitoris, aidé par ses indications et ses mains qui le guidaient. Il suça, lécha, tourbillonna sur le bouton, jusqu’à la faire jouir dans un long râle de bonheur, ses mains crispées sur la chevelure du garçon. Elle était trempée, transformée en véritable lac dans son bas-ventre et il tendit alors son sexe, vers lequel elle se poussa par un mouvement des hanches. La pénétration fut facile et il sentit qu’il perdait enfin son pucelage, en se disant, en baisant cette fille, en allant et venant dans son vagin, proche du plaisir, tout prêt à décharger, sentant monter comme une vague la crête de son explosion : “ça y est, j’y suis enfin, je suis dans la femme éternelle !” Il explosa en elle et manqua de s’évanouir dans une suite de spasmes qui projetait hors de son sexe de véritables flots de sperme. Elle serra le garçon un peu plus fort entre ses bras voyant avec bonheur combien il jouissait, combien il était heureux, combien il appréciait son corps, se sentant elle-même femme dans toute sa plénitude, comme une terre fertile labourée et fécondée par les graines du semeur.