(…)
Au coin de la gourmande lèvre
d’une flamme vive
Mon âme, tel un baiser brûlant,
se recroqueville
Mon étoile habite le cœur d’une idée…
D’une idée niée
dans le pli d’une étincelle…
… Louve,
Tout toi s’épanche en moi maintenant
Et tout moi chavire
Car mon cœur chevauche au loin
avec les redistributeurs d’étoiles,
les égalisateurs de vallées
Oh, ne cherche plus,
Tout en moi hèle le sel…
L’envers bourgeonne, Louve !
Et c’est de honte que je cache
le rouge de mes mains…
Louve,
Cette lave à mes pieds,
mon cœur qui coule …
Déjà !
*
Je sature le fleuve de mes pensées
Je les souffle vers toi…
Elles viendront sûrement mourir
sur les larges berges de ton ventre…
Si elles te sont trop lourdes à porter
Pleure-les…
Qu’elles me reviennent fécondes
Oh, mais tout déserte tout !
La mort ourle dans nos cœurs…
Ignition, éboulis, débris de calcin,… mes compagnons,
L’étoile oubliée,… Mon idée vaste. Quelle farce !
Louve, ô Louve,
Suis roi d’un cercle de cadavres
Et la nuit me ceint malement…
Louve,
Cette saison,
une empreinte toute de cendre…