Il était seul à Paris pour avancer sa thèse en plein mois d’août, sa femme et ses enfants en vacances dans la maison de famille de la côte, et il s’ennuyait ferme. Ses travaux académiques n’avançaient guère et il était taraudé par un désir sexuel non assouvi. Il se masturbait bien de temps en temps pour se calmer et pouvoir retourner à sa table de travail, mais ce n’était qu’un pis aller. Un beau jour, miracle, le téléphone sonna et une voix féminine avec un charmant accent américain le sortit de ses efforts laborieux de rédaction. C’était une ancienne petite amie du temps où ils étaient étudiants tous deux à Paris. Ils s’étaient connus aux sports d’hiver et étaient restés amis après une aventure sans lendemain. Elle était elle aussi mariée avec deux enfants, et était professeure de français à Richmond en Virginie.
Ils déjeunèrent ensemble et l’après-midi même, il l’invita chez lui, près du parc Montsouris, prendre un café. Ils discutèrent un moment, mais que faire quand vous êtes un homme et une femme, d’une trentaine d’années, loin du conjoint respectif, par un après-midi calme, dans un Paris désert. Ils le savaient tous les deux et faisaient durer le plaisir avant de commencer le corps à corps. Ils parlaient, regardaient des photos, évoquaient les enfants, leur partenaire, leur vie professionnelle, côte à côte sur le sofa. S’effleurant les mains, se touchant les genoux, riant, un peu gênés, très excités, heureux aussi de se revoir après ces années.
Finalement il posa la main sur sa cuisse et se tourna vers elle pour l’embrasser. Elle lui tendit ses lèvres et ils échangèrent un long baiser. Ils se regardèrent en souriant, l’air complice. Il se rapprocha d’elle à nouveau, cette fois-ci, glissant ses mains contre sa taille entre le pantalon et la chemise, il trouva la peau qu’il caressa doucement. Il commença à la dégrafer, déboutonnant sa chemise, cherchant ses seins. Elle était assez forte, sans hanches et avec une petite poitrine, pas très sexy, mais extrêmement habile dans les jeux amoureux. Un joli visage, de beaux yeux, mais un corps peu féminin, et elle le savait. Son grand atout était son adresse démoniaque au lit. Il s’en souvenait pour avoir expérimenté son doigté des années auparavant. Aussi, il se laissa faire quand elle le repoussa et lui demanda où était la chambre. Il l’y emmena et elle s’assit sur le lit, l’attirant à lui. Il était debout devant elle entre ses jambes. Elle défit sa ceinture et ouvrit le pantalon, le baissant sur ses chevilles. Son sexe dressé déformait le slip : elle le retira doucement faisant jaillir la masse de chair tendue qui sortit comme un diable de sa boîte, oscillant doucement sous le mouvement. Elle baissa le slip, touchant au passage le gland déjà mouillé avec son front. Puis elle le prit dans sa main et commença une masturbation experte, remontant de la hampe vers le haut du sexe, enveloppant le gland humide du prépuce, qu’elle abaissait ensuite forçant les tissus tendrement vers le bas. Il commença à gémir et elle continua ainsi jusqu’à ce qu’il soit de plus en plus mouillé. Elle fit alors passer sa paume directement contre la chair fragile du gland découvert et le caressa ainsi en rajoutant un peu de salive pour que sa main glisse mieux sur le sexe.
Elle s’arrêta au bout d’un moment et le dirigea vers sa bouche qui se trouvait à la hauteur exacte. Il regarda son sexe s’enfoncer doucement entre ses lèvres et atteindre le fond de sa gorge. Elle commença alors à le sucer d’une façon si douce, si tendre, jouant de ses lèvres à merveille, qu’elle dépassait le vagin le plus étroit dans les sensations qu’il éprouvait. Il n’en pouvait plus et avait le plus grand mal à se tenir debout. Elle s’arrêta alors et le fit s’allonger sur le lit pour se mettre au-dessus de lui et reprendre la fellation. Son art était consommé et il sentit le plaisir monter par vagues, il se laissait aller à des gémissements sans signification totalement abandonné à un plaisir inouï. Il sentit enfin qu’il allait venir dans sa bouche tandis qu’elle continuait à monter et descendre privilégiant le gland, la caresse concentrée de sa langue et de ses lèvres toujours sur l’endroit le plus sensible. Il pensait à la maladresse de sa femme quand elle le suçait et ne comprenait pas comment une telle différence était possible. Il se prenait à envier le mari de cette Américaine qui avait tous les soirs cette bouche merveilleuse à sa disposition. S’en lasse-t-il ou le plaisir est-il toujours le même ? Sa femme à lui était beaucoup plus belle et beaucoup mieux faite que celle-là, mais elle était à mille lieues de cette sensualité naturelle, de ce don inné pour donner du plaisir, malgré des années de pratique.
Quand il sentit qu’il allait éjaculer, il tenta de la prévenir pour se retirer de sa bouche. Mais le gardant enfoncé en elle, elle lui fit signe énergiquement que non, qu’elle attendait et accueillait avec plaisir son sperme. Il se détendit alors et se laissa partir, avec d’autant plus de violence que le plaisir jusque-là avait été si fort et qu’il n’avait pas fait l’amour depuis des semaines. Il jouit par fortes giclées au fond de sa bouche, et elle continuait à le sucer, avalant au fur et à mesure. Enfin, il arriva au bout et elle arrêta tout mouvement gardant en elle le bâillon de chair tendre qui se dégonflait lentement.
Ils se séparèrent et il lui dit que jamais de sa vie, il n’avait connu un plaisir aussi fort, aussi fabuleux. C’est ce que je voulais, lui répondit-elle…
Ils passèrent la nuit à se prendre, elle le fit venir à nouveau dans sa bouche, mais il ne retrouva pas tout à fait l’intensité incroyable de cette première caresse.