Liam
Tempeste de l’air
e
Dessus ma tête
Le toit de l’univers verdâtre
Ton allure s’écaille
Chape de joie en rage de ciel
Les labyrinthes du temps
Mon oreille en mal des
Détours de ton épaule
Ta main de poussière
Entrelacs de nos vérités
Installe-toi
Oh obtuse péniche
La belle rouge de soie
Voile la chute mauve de la feuille
Blanche
Dramatique règle de trois
D
L’embâcle s’enlise dans le feu de nos réluctances
Un pas en arrière. Un pas en avant.
Danse petite anémone.
La tête se penche, belle clochette.
On s’enivre du vin de jouvence.
Le printemps, portes grandes ouvertes,
Reste dans nos annales
N’entends-tu pas le chant du rossignol ?
e
La bague me démange
L’orteil gauche s’endimanche
Tu me marches sur les mains
– Fuite d’un regard fourbe –
Le bleu de tes yeux m’encorne
e
Je suis
Examiné
En bas de
L’échelle
Aqua
Tique
Verseau
En savoir
Dispersé
Emerge
De l’Art
Tique
Ma voix fissurée
Je…
Ton regard curieux
Veux-tu…
Mon Midi enfiévré
Acceptes-tu…
Le rose de tes joues
Épouse-moi !
p
La langue envasée de lambeaux
Sur les doigts de mon piano cadavérique
La tête en saxophone déprise de rire
Ambiance perdue dans un sarcasme de
Belette
V
De retour en garde perchée
L’agrès me tremble dans la main
Regarde-moi
Choisis-moi
Icare eut peur de s’enflammer
Prit son envol
La chute ? Mais quelle chute ?
Oh réponds-moi
Je me suis mis à nu
Dans le filet de la rue
Excusez-moi, mademoiselle ?
Mademoiselle ?
Ai-je l’air si minable que ça ?
o
Au fond de ma migraine
Danse le mystère de tes courbes
Au fond du verre de rouge
Scintille ton rire cristallin
Au détour de mon regard
Il y a l’humiliation
Au coin de mes doigts
Gouttent les cris amers
Au retour du mensonge
Ma valise m’emmène
Au carrefour encerclé
De tes charmes évilesques
Ta nuque ma main
L’anse ma bouche
Ta liberté mon amour
Seuls résonnent encore mes pas
Dans la nuit noire qui t’oublie
i
Déterré ma mémoire
Au silence de jais
Retiré la corne
A la mer de brume
Une jonquille palpite
Ironie en amont
Surdité en aval
Et tu veux que je revienne ?
d
J’ai la nuque incendiée
La langue obsolète
Ton nom crié
A bout de bras
La lune me nargue
Je blêmis
Le damier est prêt
Tout de cercles vétustes
La dame s’émeut
Glamourance
Les yeux en cendre
Diluée mon oraison
Egarée ma sirène
De la plénitude à la géhenne
Ma bouche sur la tienne
Le noir des mantilles
Mon anneau à jamais solitaire