Il ne se peut
Même s’il se vide
De son sang
Bleu-orange
Une noria
Viendra l’en ravitailler
Comme d’une chanson
Un fidèle criminel du songe
Que le soleil
Nous fasse oublier
Ton refrain maussade
Celui où tu reviens
Pour dire
Dans un sourire propre
A aiguiser ma douleur
Retrouvé comme un fond
Mélancolique à l’heure
De chaque trêve inespérée
Que non
Tu ne veux plus
M’aimer
Une larme fuse
Dans les bois
Sans ombre où bois
Une âme confuse
Par ses reflets
Tu ou je
Curieuse mole
Inféodée
A la corolle
D’un vœu muet
Trop longtemps
Restée
Au bord de l’eau
Brusque
Sommeil
Je te pardonne
Car partout où la lumière
Foisonne
Des coquelicots ont poussé
Un sentier miraculeux
Par instant insensé
Se dessine
Tes volontés
Si ivres
De ton milieu
Plus petit
Qu’un bassin
Créé
Pour d’occasionnels
Preneurs de
Têtards