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  Il l’avait rencontrée par petites annonces et, tous deux disponibles, s’étaient finalement installés ensemble après six mois de relations amoureuses. Elle adorait le sexe sous toutes ses formes et était prête à des expériences poussées. Parfois, quand ils faisaient l’amour, elle aimait qu’il lui donne une fessée, ou qu’il la fouette avec sa ceinture. Il lui attachait alors les poignets en haut d’un meuble ou sur la rambarde du balcon et elle tendait sa croupe qu’il cinglait à la hauteur du sexe. Elle s’excitait à ce mélange de douleur et de plaisir qui montait à chaque coup. Quand ses fesses étaient bien rouges des traces de la ceinture, il pénétrait sa vulve par derrière et prenait un plaisir particulier à la posséder ainsi livrée comme une esclave, et voir ses fesses marquées et brûlantes de ses œuvres, pendant qu’il allait et venait en elle en la tenant par le bassin et finissait par s’épancher tout au fond. Parfois aussi alors qu’elle tendait son postérieur aux coups et qu’elle penchait sa tête vers le bas, il s’arrêtait et présentait son sexe à sa bouche pour qu’elle le suce. Il utilisait aussi un gros phallus en plastique mou et la pénétrait par le vagin. Quand le gode était bien enfoui dans sa fente, il allait et venait avec l’engin pour la faire jouir, puis il le laissait bien enfoncé, et présentait son propre sexe au dessus pour la sodomiser. Il appréciait de sentir l’étroitesse naturelle du conduit, à ce moment encore resserré par la présence de l’énorme engin enfoncé juste en dessous, et elle aimait se sentir ainsi envahie par les deux sexes dans ses deux orifices, le vrai, plus petit dans son rectum, et le faux qui dilatait son vagin. Après l’avoir détachée et de retour sur le lit il lui demandait aussi de se caresser elle même avec le godemiché et elle le faisait aller et venir à toute vitesse dans son sexe, serrant les dents et les cuisses et fermant les yeux pour se concentrer sur son plaisir. Une fois elle se sodomisa elle-même avec le gode qui eut d’abord quelque difficulté pour rentrer. Il fut fasciné de la voir absorber peu à peu l’appareil et le manœuvrer assez facilement entre ses fesses. Il la prenait alors dans la bouche pendant qu’elle se faisait ainsi plaisir. Ou bien quand elle se caressait sur le clitoris pour obtenir un orgasme rapide, et même trois de suite en général, il aimait à occuper sa bouche dans le même temps. Elle devait faire attention à ne pas le mordre au moment où tout son corps se contractait sous l’effet de la jouissance. Ils étaient contents quand ils parvenaient à se coordonner de telle sorte qu’il se déverse au fond de sa gorge lorsqu’elle atteignait son climax. Il lui demanda aussi de le sodomiser avec le gode, et elle y parvint difficilement car son entrée à lui, trop étroite, n’était guère habituée à un tel passage ; il eut mal et n’éprouva pas de plaisir, ressentant encore le lendemain ses chairs distendues et douloureuses de l’opération. Son passage à elle était plus large, malgré sa plus petite taille, pour avoir été utilisé sans vergogne par ses (nombreux) amants précédents. Elle lui racontait souvent ses expériences, les hommes qui étaient spécialement attirés par son anus et qui aimaient la besogner dans le sombre couloir, doucement pour certains, violemment pour d’autres.

  La seule étape qu’ils n’avaient pas franchie était l’amour à trois ou à quatre, ou les partouzes, mais en ces temps de sida, l’amour à deux avait un côté rassurant, tout en laissant la porte ouverte à nombre de fantaisies. Et puis, dépasser deux partenaires est un pas difficile à franchir, et on en reste au niveau du fantasme et de l’imagination, ou encore des films X ou des livres et BD érotiques. Un jour cependant, il l’emmena dans un quartier chaud de sex-shops et de prostituées ou au moins on était sûr que les hommes venaient pour cela. Après avoir erré d’une boutique à l’autre, regardé des films et des spectacles de sexe “live”, il la sentit assez chaude, assez excitée pour passer à une autre étape. Il alla au fond d’une immense galerie où les cabines de films porno se succédaient les unes aux autres dans une semi-obscurité. Là il la fit se mettre à genoux dans l’une d’elle devant l’écran et sortit son sexe pour qu’elle le prenne. Le rideau était ouvert et son dos apparaissait dans l’encadré de la cabine pendant qu’elle se concentrait sur la verge. Les clients qui arrivaient et sortaient pouvaient les voir et deux ou trois hommes s’étaient immobilisés pour les observer. Il s’arrêta et sortit de la cabine, la laissant agenouillée et la bouche entr’ouverte. Il fit signe à l’un des hommes de s’approcher pour la prendre à son tour. Celui-ci ne se fit pas prier et s’avança vers la cabine en abaissant sa fermeture éclair. Au moment où l’individu sortait son sexe bandé, il lui tendit un préservatif pour protéger sa compagne. L’homme en couvrit sa verge en le déroulant jusqu’à la garde, puis s’enfonça dans la bouche de la jeune femme ; elle s’appliqua à le faire jouir malgré la mince pellicule, et au moment de décharger il lui prit le visage dans les mains en soufflant lourdement. L’homme se retira, et déjà son compagnon tendait un nouveau préservatif à un deuxième inconnu qui se préparait à profiter de l’aubaine et utiliser la bouche de cette femme offerte. Elle resta ainsi deux heures à sucer ces sexes anonymes et insatiables, elle s’ingéniait à provoquer leur jouissance de façon rapide pour passer au suivant, et sentir une nouvelle masse chaude et tendre, un nouveau gland renflé, qui la comblerait et la ferait se sentir encore plus femme. Enfin elle en eut assez. Les lèvres et les muscles des joues et du cou, à force d’aller et venir sur tous ces membres lui faisaient mal. Ils arrêtèrent ce petit jeu, au grand dam des hommes qui n’étaient pas encore passés et attendaient leur tour déjà excités comme des boucs.

  Il lui raconta ensuite comment la célèbre Cléopâtre s’était appliquée une nuit d’orgie à faire jouir de sa bouche plus de cent patriciens romains, voulant ainsi dépasser une catin célèbre qui se vantait d’avoir atteint ce nombre en une soirée. Ils allèrent enfin se coucher et s’endormirent amoureusement dans les bras l’un de l’autre.